Le Conseil Sénégalais des Femmes (Thiès), s’offusque de la recrudescence des viols et violences faits aux femmes

Le conseil Sénégalais des femmes/Thiès s’offusque de la recrudescence des viols et violences faits aux femmes, ces derniers temps. La violence à l’encontre des femmes, qu’elle soit le fait d’un partenaire intime ou de nature sexuelle, est un grand problème de santé publique et une violation majeure des droits de la femme. L’impact humain de la violence faite aux femmes est considérable. Nous appelons donc le gouvernement du Sénégal à prendre des mesures fortes pour éradiquer ce fléau. En ce sens, la section départementale de Thiès préconise que, pour combattre ce phénomène, Il faut briser les tabous qui entourent les violences contre les femmes.

Le sociologue Djibril Diakhate’, se prononçant sur les fréquences des actes de violence au Sénégal constate que « Nous sommes dans une société qui devient de plus en plus violente, c’est une violence que l’individu dirige sur lui-même ». De l’origine de la violence sexuelle, nous pouvons noter l’effondrement des mécanismes traditionnels d’encadrement de la société sénégalaise (sanctions sociales, normes de bon comportement, etc.) Le mépris des hommes à l’égard des femmes peut être à l’origine de la violence sexuelle. Entre autres origines, l’abus d’alcool et de drogues peut provoquer un comportement violent à l’intérieur de la famille et de la collectivité. Il est souvent lié à l’ennui, au chômage, à la dépression et au stress.

L’état du Sénégal, comme les parents ; les chefs religieux ainsi que les défenseurs des droits de l’homme sont tous interpellés pour dénoncer et sanctionner toutes ces causes favorisant les violences faites aux femmes.

Entre autres solutions, nous sollicitons de l’état du Sénégal de mettre sur pied des polices de quartier qui effectuerons de manière permanente des rondes. L’état en collaboration avec les communautés locales doit augmenter les mesures de surveillance, incitant les entreprises et grandes commerces a installer des caméras de surveillance pour dissuader et aider à trouver les fautifs de violence.
Aux parents, amis et voisins nous les invitons à beaucoup plus de vigilance, à agir et à interpeller les autorités compétentes s’ils notent quelque chose d’inhabituel. « si tu vois quelque chose, dis quelque chose » pour la sécurité de nos enfants et de nos concitoyens
Sokhna Khady Sène
Présidente de l’antenne départementale de Thiès du conseil Sénégalais des femmes