Dans le champ politique il est fréquent d’entendre dire que le Parti socialiste est le parti le mieux structuré du pays et ses militants politiquement bien outillés en référence à l’école du parti qui en a formé plusieurs générations . Il en est de même au plan administratif , le (BOM) bureau organisation et méthode , les écoles de formation telles que le CFPA , l’ENA ,l’ENEA ,l’EES et l’EIS qui furent une stratégie Senghorienne d’une gestion administrative pyramidale dynamique cohérente et répondant aux attentes légitimes des usagers.
Ce jugement n’est pas fortuit. Il est exact et découle d’une longue expérience et d’une pratique éprouvée qui auront administré au fil des ans la plénitude de son efficacité et toute sa pertinence. Cette réalité fut publiquement admise même par nos adversaires politiques ce qui faisait dire récemment à l’un deux que malgré les vicissitudes de l’histoire et des problèmes inhérents aux fonctionnement des associations personne n’a encore prit à défaut les figures marquantes de Notre Parti, se laisser aller à l’adversité jusqu’à se crêper le chignon sur la place publique ou pire y étaler comme cela se fait souvent de nos jours et sans scrupules, des secrets d’état ou tout simplement des informations sensibles détenues au cours et à la faveur de leurs importantes fonctions étatiques antérieures .
La longévité de notre parti part de là et son existence en dépend, nous devons donc préserver cet acquis par tous les moyens . Il nous permet encore de tenir la route malgré les dures épreuves subies notamment la disparition du fondateur du parti LSS le retrait de son successeur de la scène politique à sa perte de pouvoir et le rappel à dieu pour le moins inattendu, de Ousmane Tanor Dieng qui était parvenu , au prix de mains sacrifices, à maintenir le parti et à le remettre sur les bons rails.Seule notre organisation notre formation notre sens de l’état et de la république bref notre culture socialiste nous aurons permis de traverser de telles épreuves et de continuer à entretenir l’espoir. Beaucoup de partis à notre place auraient déjà disparu de la scène.
A ce sujet d’ailleurs l’avenir immédiat ne tardera pas à nous édifier.Si nous perdons ce statut de parti structuré et organisé fonctionnant selon des règles statutaires et réglementaires préétablies dont l’engagement de strict observance se matérialise par une requête d’adhésion des aspirants socialistes, validée par les instances compétentes , nous perdrions toute notre âme , deviendrons fragiles avec un risque évident de disparition prématurée de la carte politique de notre pays.Peut on des lors passer en pertes et profits des agissements subversifs et dangereux aux antipodes des principes qui nous gouvernent sur la base fallacieuse d’une interprétation abusive de la liberté d’opinion et d’expression ?La liberté d’opinion oui, la liberté d’expression aussi.
Mais l’une comme l’autre ou l’une dans l’autre dans une organisation démocratique une fois exprimée en toute liberté s’arrime à l’expression majoritaire .Notre regretté secrétaire général Ousmane Tanor Dieng , que l’on se plait à citer parfois à tort sans trop y croire pour faire bonne presse , ou même à qui on prête , pour faire bonne figure des propos ou des attitudes qui n’ont jamais été les siennes nous a plusieurs fois montré la voie par l’exemple. Pour rappel, il a souvent été mis en minorité et en bon démocrate et en gentleman politique , il s’est résigné parfois la mort dans l’âme à suivre la voie de la majorité.Comment dès lors peut on admettre qu’une organisation sous-jacente , et qui du reste n’est pas reconnue par nos instances donc par le Parti, constituée de surcroît de membres à part entière ayant donc adhéré en toute connaissance de cause conformément aux dispositions pertinentes et contraignantes de la charte du militant, des statuts et du règlement intérieur se comporte de cette manière , alors qu’ils ont qualité à ce titre à participer à l’animation et au fonctionnement des instances .
Aussi ont ils la possibilité de participer aux débats internes, d’affirmer , à leur convenance , leurs idées et convictions en toute liberté , de marquer à leur guise leur accord ou désaccord sur tous les sujets d’intérêt commun. Si , en dépit de tout , ces camarades foulent au pied leur engagement et cherchent par tous les moyens à discréditer puis disqualifier la direction du parti en vue d’imposer leur diktat par médias interposés prenant régulièrement le contre pied des décisions du parti, à travers des sorties intempestives sans retenue et manifestement subversives en fanfaronnant que personne ne peut les empêcher de le faire,et surtout en tentant par des moyens peu orthodoxes à nous engager de force dans des voies dont la détermination échappe à leur compétence et relève exclusivement de celle d’instances et de structures statutairement habilitées à cet effet.
Il n’existe nulle part au monde où de tels agissements sont tolérés dans une organisation qu’elle qu’en soit la nature.Dans le passé certains camarades socialistes s’étaient comportés de la sorte en défiant le parti,parce qu’ils se croyaient puissants ou pour le moins populaires. Qu’à cela ne tienne Ils ont été exclus du parti et se sont éteints, ils l’auront appris à leur dépens , pendant que le parti poursuit son bonhomme de chemin .
Les camarades de L’IRAS doivent cesser d’attaquer le parti de vilipender sa direction de s’ acharner sur ses responsables de rompre unilatéralement et sans sommation le code de conduite arrêté de commun accord à défaut le parti devra prendre ses responsabilités pour leurs faire subir le même sort qu’à ceux précédemment évoqués , comme nous y invitent nos textes mais aussi comme le commandent la raison, et le souci de maintenir la crédibilité de notre organisation ainsi que sa stabilité , en sanctionnant toute violation de la charte et toute infraction délibérée et répétitive à nos statuts et règlements .
L’intimidation le terrorisme ou la violence verbale les invectives et voies de faits sont étrangères à la culture socialiste faite de civisme de courtoisie de solidarité et de bienséance même dans l’adversité. Lorsque le socialiste ne se reconnaît plus dans les idéaux , les orientations stratégiques et la marche du parti il doit avoir le courage de démissionner, de se libérer et de créer, de se frayer son chemin, si tant est que son poids politique le lui permet sinon , d’intégrer les rangs d’un autre parti ou il pense pouvoir poursuivre sans encombre son chemin .De toute façon de tels comportements sont contre productifs donc inutiles,et n’ont aucune chance de Prosper chez nous.
Ousseynou Kéita