Témoin du temps.
Aymérou Gningue, Maire Honoraire de Mérina Ndakhar, Président de la Fondation FIKADEK. Résumé de parcours d’un prodige accompli. Par Cheikh Fall journaliste
Extrait de poème dédié.
’’Je suis la localité la mieux lotie si je me compare à mes voisines. Je suis une localité servie par un don de Dieu. Je suis le village de Nguiguis qui a germé une finesse de l’ouïe grâce à la bonté divine». Je bénis mon enfant bâtisseur et salue ses œuvres de bienfaisance’’. La commune de Mérina Ndakhar qui s’est regardée dans le miroir, a fini de se donner une inspiration de poète. Face aux innombrables réalisations de son enfant prodige, Mérina Ndakhar, en guise de reconnaissance, a servi ce résumé de poème dédié à Aymérou Gningue. Le nom est enfin lâché.
Ceci n’est qu’un résumé de parcours.
En consacrant ces quelques lignes, au parcours exceptionnel d’Aymérou Gning ou la finesse de l’ouïe, je me suis engouffré dans un chantier difficile et complexe. Mais je me suis préparé. C’est un exercice à compte d’auteur. Somme toute, une contribution de ma part, pour aider à une meilleure compréhension des rouages de la gestion du pouvoir local. La gouvernance locale c’est connu, fait souvent face à des obstacles qui l’ombragent. Parce que ces collectivités territoriales sont dépourvues de ressources propres, pouvant leur permettre d’émerger. C’est le maillon faible de l’acte III de la décentralisation qui a transféré d’énormes compétences à ces collectivités, sans jamais libérer les fonds nécessaires pour les accompagner. Alors ce qui reste à faire pour les élus en attendant la correction de cette incohérence, c’est de faire preuve d’ouverture et d’imagination. Le Maire Ayérou Gningue est dans l’ère du temps. Les grandes réalisations qui ont changé le visage de la commune Mérina Ndakhar, ainsi que les nombreux efforts fournis pour construire une contrée à faibles ressources, témoignent de l’extraordinaire imagination, de la vision novatrice et futuriste de son édile, qui est la baraka d’un homme surdoué, qui peut conduire au développement durable et à l’autopromotion. En nous intéressant à son résumé de parcours, nous voulons offrir un modèle d’exemple de réussite qui pourra servir de repère aux générations actuelles et futures. Tant l’homme nous a façonnés de par son humilité et de par son génie qui lui interdit toute improvisation dans tout ce qu’il entreprend. En survolant l’espace communautaire de Mérina Ndakhar, on est vite impressionné par le magnifique paysage éclairci par les travaux herculéens effectués entre 2009 et 2022. Pour un terroir villageois ayant un statut de zone rurale et désœuvrée, il y’a lieu de louer la prouesse de ce bâtisseur à la technique in-octavo. Et c’est ce que contient ce résumé de parcours.
Aymérou Gningue ou le crack (des) sciences.
Avant même de présider aux destinées de la commune de mérina ndakhar, Aymérou Gningue était déjà la figure emblématique de ce vaste terroir qui l’accueillait pour ses actions sociales. De parrainage des tournois de football à l’accompagnement des événements religieux et autres appuis divers, Aymérou Gningue, sans tambour ni trompette, a toujours apporté sa contribution. Dans la discrétion qui caractérise le personnage. Puis, vint le charismatisme qui va le sortir de l’anonymat. Aymérou Gningue est un scientifique qui a pris le savoir comme son domaine de prédilection. C’est un perfectionniste qui ne laisse aucune place à l’improvisation. Le temps ne l’empoigne pas aussi, car il reste le maître incontesté de son agenda. Aussi bien personnel que professionnel. Rien ne le bouscule. Il a son rythme et sa méthode. Son endurance, sa soif d’apprendre et de se cultiver, lui ont permis son style de management et les hautes fonctions qu’il a eu à occuper. Ingénieur en Génie du Pétrole et Pétrochimie, Aymérou Gningue est une bravoure qui reste une fierté du Sénégal. Dans le secteur stratégique des hydrocarbures et du gaz, notre pays a encore besoin des services de ce cadre émérite, qui a un rôle fondamental à jouer dans ces moments d’apparition des premiers barils de pétrole. En tout cas, sur le sol de ses origines parentales, il est l’enfant prodige, qui prend bien soin de sa racine et de sa souche. C’est ainsi que Nguiguis et Ker Médoune Gningue, demeurent un univers cloisonné, pour cet homme, qui est une icône vivante de l’histoire politique, économique et sociale du Sénégal et de son cher terroir.
1-Nguiguis, la racine de l’enfant prodige.
Nguiguis de son feu et vénéré père Ibra Katy Gningue et Ker Médoune Gningue de sa mère Thioro Gningue, sont les balises d’Aymérou Gningue, qui n’a ménagé aucun effort, pour donner un éclat de vie à ces localités. Ainsi, intervient la reconnaissance d’un fils, qui aime son terroir par-dessus tout. Il vit ainsi dans un univers cloisonné. Ses études et ses activités professionnelles le maintenaient très souvent en dehors de ses prairies d’origine parentale et d’affection. Mais, il a réussi à se tailler une bonne réputation, qui l’a ancré dans sa racine et dans sa souche. Plus de méandre pour accéder à ces villages. Nguiguis où repose son père, se dresse majestueusement sur notre chemin, surplombant la belle route Kelle-Mérina Ndakhar. Nous ne pouvions pas traverser ce village sans nous y arrêter. C’est tout un symbole pour le Maire honoraire Aymérou Gningue, qui y a construit sa résidence personnelle et familiale. Nguiguis est la marque déposée d’Aymérou Gningue qui a transformé la commune de Mérina Ndakhar, en un véritable palais rural. Oui, grâce à son génie, il a montré à la face du monde, que le développement est possible partout. L’essentiel est d’y croire et de battre en brèche, tout complexe qui peut l’anéantir. Il est le reflet de son univers.
2-Ker Médoune Gningue, sa souche.
Ker Médoune ou tout simplement le village maternel n’est pas encore relié à Mérina Ndakhar par une piste latéritique encore moins du bitume. Les populations et autres visiteurs devront encore prendre leur mal en patience, le temps de la concrétisation du projet qui est déjà élaboré. En attendant et pour éviter le chemin mouvant Mérina Ndakhar-Ker Médoune Gningue en passant par Battal, l’on peut prendre le détour Ngadiaga. En affrontant ces rocailles, nous avions voulu découvrir la symbolique maternelle de ce village, pour enfin nous imprégner de l’effort personnel du Maire honoraire Aymérou Gningue. Certes, ce fut un véritable parcours du combattant, mais nous n’avons rien regretté car ça été riche en enseignements. On y apprend la leçon de l’amour maternel, de l’attachement à l’oncle et d’une partie de ses origines. Aymérou Gningue incarne cet amour à sa souche. C’est pourquoi, sans attendre d’être dans l’arène politique, il avait entrepris d’accompagner ce village qui représente tout pour lui. Le premier coup de maître qu’il a réussi, c’est l’alimentation en eau de Ker Médoune Gningue. Fonctionnaire de son état, il a convoyé à ses frais, un camion chargé de tuyaux et payé la main d’œuvre pour acheminer l’eau du forage de Mbaléne à Ker Médoune Gningue. Ce beau geste est une marque de solidarité et de compassion au calvaire vécu par les populations et plus particulièrement les femmes. Puis, s’en suivront l’électrification, la réalisation d’autres infrastructures socio de base durant son magistère. Alors que nous pensions au sable sinueux qui se dressera sur les chemins mouvants de notre retour, nous avons pris sur nous, de passer par Battal pour déboucher sur Mérina Ndakhar. Ce fut pénible ! Mais nous avons réussi à rallier Mérina Ndakhar sans gros dommages. En quittant Ker Médoune nous avions également la certitude, qu’Aymérou Gningue, ne ménagera aucun effort pour l’aboutissement du projet de construction de la piste qui relève d’une forte demande sociale. C’est une nécessité économique car le village est devenu un véritable foyer d’attraction. Ni Aymérou Gningue ni aucun autre dignitaire de ces villages visités, n’étaient au courant de notre passage. La découverte a été inspirée par un désir personnel, soutenu par une connaissance réelle du terrain. De par notre vécu professionnel, nous ne manquions pas de parcourir ces localités. En nous plongeant délibérément dans l’univers de la racine et de la souche d’Aymérou Gningue, sans l’avertir, nous voulions éviter tout biais. Rien d’autre, car notre objectif était uniquement de découvrir deux localités ancrées dans le vécu du bâtisseur de Mérina Ndakhar et de constater de visu, leur niveau de développement pour en mesurer la portée des réalisations. Nous ne sommes pas déçus.
Les réalisations qui ont transformé Mérina Ndakhar.
Les pistes de production, un choix délibéré.
Je pouvais bien m’étendre sur les nombreuses réalisations consacrées aux secteurs de l’éducation, de la santé, de l’hydraulique, et de l’électrification considérés comme des domaines toujours prioritaires. Mais la localité avait une supériorité au moment où Aymérou Gningue était élu pour la première fois Président de la communauté rurale de Mérina Ndakhar en 2009. Le désenclavement de Mérina Ndakhar était une équation à résoudre. Les sols du terroir ne sont pas de glaise. Ce qui rend difficile la mobilité des populations. Réussir le désenclavement de la contrée permet d’atteindre les objectifs de développement durable dans des délais relativement courts. Sans la possibilité de se déplacer, peut-on prétendre à une vie meilleure, sans la possibilité d’accéder aux structures de santé faute de chemins praticables surtout en cas d’urgence, peut-on vivre longtemps. Sans le désenclavement peut-on écouler la production arachidière ou maraîchère vers les centres commerciaux? Enfin, sera-t-il possible d’effectuer des ziar, des recueillements ou autres actes d’allégeance sans pistes ou routes praticables. Face à ces équations qu’il fallait résoudre dans les limites de la patience, notre finesse de l’ouïe, qui s’appelle Aymérou Gnigue, ingénieur à la vision futuriste, ayant bien compris ses enjeux socio-économiques, s’est aussitôt mis au travail. Détenteur de la clé qui va ouvrir les portes d’accès à beaucoup de villages de la localité, Aymérou Gningue, apparut comme un don de Dieu, engagea les chantiers herculéens de construction de route et de pistes. Rudement secoué par l’ensablement, Mérina Ndakhar venait d’avoir à sa tête, un fils qui a le génie de surmonter les obstacles qui retardaient l’envol économique du terroir.
La piste Mbaye Lar-Darou /Salam Kadior. Une belle entrée en Fonction.
Dans le domaine des infrastructures routières, la réalisation de la piste qui part de Mbaye Lar, sur la route Pékesse-Mékhé, à Darou Salam Kadior a incontestablement marqué le début d’un règne prometteur. Le Maire Aymérou Gnigue, par cette réalisation phare, venait de démontrer son pragmatisme, sa force de caractère mais aussi son style qui est toujours d’agir vite et utile. La construction de cette piste était une urgence à satisfaire. Darou Salam Kadior est un grand village de la commune de Mérina Ndakhar, qui accueille de nombreux fidèles à l’occasion de son magal annuel. Son niveau d’enclavement avait atteint son paroxysme. Le jour de son magal et en dehors de cet évènement religieux, aucun véhicule n’osait s’y aventurer, car les risques d’enlisement étaient réels dans cette zone. Le seul remède pour éviter aux véhicules et autres moyens de locomotion de s’arrêter sur les abords de la route Pékesse-Mékhé et de faire le reste du parcours avec bagages à pieds, était de construire une piste d’accès. Une distance de quatre kilomètres que les talibés, fidèles et autres usagers étaient obligés d’endurer à pieds. Face à cette situation, le maire Ayémerou Gningue, atteint au plus fort de son humanisme, ne pouvait rester inerte, comme une glace fondue, sans résoudre cette équation. Comment va-t-il s’y prendre, se demandent les populations. Question légitime, quand on sait que les constructions de pistes ou de routes ne sont pas à la portée des mairies. Aucune, dans ce pays, n’a ni les moyens, ni les ressources propres pour de telles réalisations. Les budgets peinent même à satisfaire les besoins de premières urgences des collectivités territoriales. Mais la chance des populations de Mérina Ndakhar, c’est d’avoir élu et fait confiance à un prodige, qui sait utiliser son intelligence. C’est ainsi qu’Aymérou Gningue, armé de son génie, de son riche carnet d’adresses, de ses nombreuses relations et de sa notoriété, réussit à réaliser la piste Mbaye Lar Darou Salam Kadior en passant par la route Pékesse-Mékhé. Ce fut la délivrance pour toute la population et plus particulièrement les talibés. Leur acte de dévotion venait d’être facilité par cette grosse réalisation. Darou Salam Kadior est une localité bénite par Serigne Bassirou Mbacké Khoudia Dieng qui s’y était installé sur ndiguel de son homonyme Serigne Bassirou Mbacké ibn Serigne Touba Khadim Rassoul. Son père Serigne Bara Mbacké ibn Khadim Rassoul, était connu pour sa vaste culture et sa haute érudition. C’est donc une terre de recueillement et de ressourcement. Aujourd’hui, c’est Serigne mohamadou Lamine Bara Mbacké, dit Serigne Lamine Ibn Serigne Bassirou Khoudia Dieng, qui poursuit la mission et veille sur l’héritage.
Mbodiéne-Dior Ndiaye, l’écoulement de la production maraîchère facilité.
Après avoir réalisé la piste Mbaye Lar-Darou Salam Kadior, le Maire Aymérou Gningue s’est attaqué à un autre challenge. Celui de désenclaver le village de Dior qui est la première localité de production maraîchère de la commune de Mérina Ndakhar. La piste ainsi réalisée, permet d’écouler sans anicroche, l’importante production maraîchère, issue de ce village de Serigne Thierno Ndiaye vers d’autres marchés. C’est un ouf de soulagement pour tous ceux qui s’activent dans les activités maraîchères et horticoles. Puis, s’en suivront les pistes Mérina-Thiéker au poste de santé, en passant par ngadiaga et Taby, Kelle à dallakh sur 4 kilométres.
Le bitumage de la route Kelle-Mérina Ndakhar-Ngadiaga, le corridor bien imagé.
Extraordinaire ! Fantastique ! Spécial ! Loin de m’exercer à un jeu de qualificatifs, je fais tout simplement dans la sublimation, pour qualifier la portée à la fois historique, économique et sociale d’une telle réalisation. Le corridor Kelle-Mérina Ndakhar-Ngadiaga en passant par Nguiguis et autres villages, continue de faire sensation. Cette réalisation unique en son genre dans la contrée, relève de l’œuvre d’un surdoué. Il a fallu que j’interroge quelques riverains et usagers de cette magnifique boucle, de discuter avec des témoins du temps et de mon propre constat, pour en arriver à la conclusion qu’Aymérou Gningue est incontestablement un prodige d’imagination. Cette route qui part de la nationale 2 et qui pénètre Kelle, Nguiguis entre autres villages avant d’arriver à Mérina Ndakhar, puis de se prolonger jusqu’à Ngadiaga, est une œuvre gigantesque qui sera inscrite en lettre d’or dans l’histoire politique du Sénégal. Elle sera également source d’inspiration pour les générations futures et actuelles. C’est une merveille qui doit même porter le nom de son concepteur et réalisateur, le maire Aymérou Gningue. Quand il m’arrivait de quitter Ndande, mon village natal, pour me rendre dans la capitale sénégalaise où à Thiès, j’étais tenaillé entre les villages de Ndiaye Thioro et de Kelle, pour des raisons toutes simples. Ndiaye Thioro faisant partie de la commune de Ndande ma racine, tandis que Kelle, est du ressort de la commune de Mérina Ndakhar, mon adoption de par l’exercice de mon métier. Je fus toujours partagé entre nostalgique et beauté d’une réalisation. Ndiaye Thioro se situe en bordure de la route nationale 2 alors que Kelle était dans le bourbier. Fort heureusement, l’exploit extraordinaire du maire Aymérou Gningue a fini d’intégrer cette merveilleuse localité de Kelle, à la mythique gare ferroviaire et secco, au commerce jadis florissant. Je me rappelle encore des matchs de football qui opposaient Kelle à Ndande, dans le cadre des championnats populaires et des tournois amicaux.
Mais, si chaudes soient elles, ces empoignades se terminaient toujours dans la fraternité. C’est dire comment cette réalisation m’a emballé et comment le village de kelle reste une référence pour la commune de Mérina Ndakhar. Nous avons emprunté avec une fierté inégalable cette route, certes pour les besoins de cet exercice, mais aussi par curiosité de découverte. J’ai fait le trajet sans anicroche contrairement au passé où emprunter cet axe relevait d’un véritable parcours du combattant. Une merveille qui tient de l’agilité, de la rapidité et de la sûreté d’actions à mener, d’un dirigeant exceptionnel, qui a sorti du néant des localités longtemps confinées dans leur enclavement. Ici, ce qui nous charme et c’est encore le plus important, les populations des deux communes voisines et frontalières, vivent en parfaite harmonie. De par l’histoire, la géographie et autres coutumes, le destin les a réunies et ceux qui les administrent, jouent leur partition de la plus belle des manières, pour maintenir cette cohésion sociale et cette magnifique vie en communauté. En clair, le président Aymérou Gning met tout en relation et n’improvise rien. De plus, sa frugalité et sa sérénité ont abouti à ses belles et utiles réalisations à la tête de la collectivité territoriale de Mérina Ndakhar. Donc, le clairon que je veux faire entendre en le décrivant, sonne comme un appel à la bravoure et à l’incitation, pour mieux servir ses concitoyens. Aymérou Gning qui a joué sa partition dans la construction de Mérina Ndakhar est un modèle d’un grand dirigeant, qui a le sens du devoir, du partage et du service.
De retour de mon royaume d’enfance, il me sera toujours aisé de bifurquer à gauche pour emprunter la magnifique route Kelle-Mérina Ndakhar et en même temps, savourer une bonne partie de l’histoire des Damels du Cayor. Le clairon m’y aide souvent pour chanter le bonheur du désenclavement. Ces terroirs tiennent maintenant leur boussole pour réussir leur envol économique et étale leur merveilleux décor, grâce à la vision futuriste d’Aymérou Gningue qui reste engagé à servir sa communauté. La création de la fondation dénommée «Ibra Kata pour le développement du Cayor. FIKADEK» en est une parfaite illustration. L’honorable Aymérou Gningue, (il fut député et Président de groupe parlementaire à l’assemblée nationale) n’a pas quitté volontairement ses fonctions de Maire, pour laisser ses concitoyens seuls, face à leur propre destin. Loin s’en faut. Il a réaffirmé son ancrage dans le social, à travers ‘’FIKADEK’’. Nous aurons peut-être l’occasion de revenir sur l’esprit et la lettre de cette Fondation, qui en est à ses balbutiements.
Mai 2024. La Démission volontaire.
Historique !
Après avoir présidé aux destinées de cette collectivité territoriale du Cayor des profondeurs pendant deux mandats ponctués par une réussite totale à tous les niveaux de réalisations, (Aymérou Gningue a décidé en mai 2024 de se décharger volontairement de ses fonctions, pour faire place aux élus méritants. Il écrivait dans sa lettre de démission adressée à l’autorité compétente ceci : «Après deux mandats pleins exercés à la tête de Mérina Ndakhar, le premier en qualité de président du conseil rural (2009 2014) et le second comme maire (2014 2022), j’ai estimé que le moment est venu pour moi de préparer la relève au profit d’élus qui méritent parfaitement ma confiance dans leurs dans leurs capacités à poursuivre les bonnes œuvres loyalement entamées à mes côtés»Fin de citation.
Son vœu a été exhaussé car Mamour Sylla qui l’a succédé fut son fidèle compagnon dans tous les combats politiques menés. Aussitôt installé dans ses nouvelles fonctions de Maire, Mamour Sylla a déclaré ceci : je le cite : « il n’est pas facile de succéder à Aymérou Gningue et je compte solliciter ses conseils durant mon magistère« . Fin de citation.
Ce n’est pas tout, le nouveau maire et ses conseillers ont désigné Ayémérou Gningue Maire Honoraire. Une manière de lui dire que Mérina Ndakhar aura toujours besoin de ses services pour aller encore plus loin. Voilà la beauté du mois de mai 2024 et l’acte historique qui resteront gravés dans les registres politiques de la commune de Mérina Ndakhar, qui a montré une belle leçon de démocratie, de lucidité et de reconnaissance. Déchargé volontairement de ses fonctions de premier magistrat de Mérina Ndakhar avec comme conséquence immédiate, son retrait de la scène politique, l’enfant de Nguiguis retourne à ses amours de cœur de social, qu’il n’a d’ailleurs jamais cessé de servir. Seulement cette décision historique de quitter définitivement les entrailles du landerneau politique, lui consacre largement du temps à se mettre au service exclusif du social et de l’humanitaire. Il créa la Fondation Ibra Kata pour le développement du Cayor Fikadek. Nous aurons certainement l’occasion de le suivre dans cette nouvelle retrouvaille, pour mesurer les actes qu’il pose. Ingénieur en génie du raffinage du pétrole et de pétrochimie Aymérou Gnigue a occupé de hautes fonctions dans notre cher Sénégal. Dans son domaine de prédilection, il a marqué son passage aux industries chimiques du Sénégal (ICS), à la société africaine de raffinage (SAR) comme PCA, à la holding société des pétroles su Sénégal (PETROSEN-Holding SA, à Aviation Headline Services (AHS) toujours comme PCA. Le parcours professionnel n’est pas exhaustif. Sur le plan politique, le fait d’avoir occupé le fauteuil de président de groupe parlementaire de la majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale, résume tous les combats gagnés dans l’arène politique mais la bravoure d’un serviteur qui n’abdique devant rien. Ce prodige du gaz et du pétrole reste toujours collé à son terroir, qu’il a toujours tenu de ses reines depuis son entrée en politique en 2005. Qu’Aymérou Gningue me pardonne d’avoir essayé de résumer son parcours politique, professionnel et social avec cette forte conviction, que l’œuvre n’est pas complète. C’est fait à dessein, car nous voulions simplement montrer un bel exemple de bonne gouvernance locale. Que le développement est au bout de l’effort. Que, quel que soit la station que l’on occupe, il est possible de marquer son temps et son époque. La transformation de Mérina Ndakhar, devenu aujourd’hui un joli terroir attractif et fort envié, est l’œuvre de cet homme surdoué, qui a toujours la géométrie dans les équations qui se posent sur le chemin du mieux-être qu’il a voulu construire. C’est cette méthode, bâtie sur son intelligence, sa faculté de comprendre vite et bien et son niveau élevé dans la perception, qui a abouti au rayonnement de cette vaste collectivité territoriale coincée entre Mékhé Pékesse, thilmakha et Niakhéne. C’est ce merveilleux legs que nous avons essayé de mettre en exergue à travers cet exercice. Notre objectif est de susciter un regain d’espoir auprès de populations. Aymérou Gningue est assurément, un prodige accompli.
Ancien chef de département RTS.