Contribution.
« Abdoulaye Ndiaye ‘’Ngalgou ‘’ou le bienfaiteur qui rêve de son Mboro réhabilité » (Par Cheikh Fall Journaliste).
Abdouaye Ndiaye ‘’Ngalgou’’ continue ainsi ses actions de bienfaisance. Sensible aux préoccupations de ses concitoyennes et concitoyens, il apporte soutien et réconfort moral. En cette période de pandémie du coronavirus et de Ramadan il a offert plusieurs tonnes de riz du sucre des enveloppes financières aux populations de Tivaouane et de Mboro. L’enfant prodige est bien au chevet de ses compatriotes. Des gestes synonymes de belles perspectives pour le développement humain et du terroir. Abdoulaye Ndiaye frise par sa discrétion et son humilité.
Fils d’un humaniste et grand bâtisseur
Mais qui est ce magnat du bien être social. Il aurait du être celui des affaires tout court. Mais il a choisi le partage. L’entraide et la solidarité. Abdoulaye Ndiaye Ngalgou est un jeune chef d’entreprise natif de Mboro. Il a bourlingué un peu partout à la sueur de son front. Une fois de retour au bercail il entreprend de bâtir un socle pour en faire un levier du développement socio économique. Le vaste département de Tivaouane avait grandement besoin de ces initiatives hardies.
Abdoulaye Ndiaye est le fils de feu El hadji Ngalgou Ndiaye. Son défunt père a présidé avec âme charitable aux destinées de la vaste communauté rurale de Mboro jusqu’ à son rappel à Dieu. Le terroir bouleversé, venait de perdre un grand dirigeant. D’un abord facile, d’une générosité légendaire sans égal, Feu El hadji Ngalgou Ndiaye a ainsi marqué son existence dans ce bas monde. Mboro n’a jamais connu de soubresaut du vivant de ce patriote aux vertus incommensurables. Aujourd’hui, il peut dormir d’un sommeil juste car le fils a grandi et comme un legs immaculé, il marche sur les traces de son père bâtisseur. Voici comment peuvent se comprendre les multiples actions de Abdoulaye. Il est donc sur la trajectoire pour requinquer un héritage fécond. Sous aucun prétexte il ne doit être fagoté. Le combat de la renaissance de Mboro doit être celui d’une union sacrée pour retrouver les lustres d’une époque florissante.
Mboro d’hier, Mboro d’aujourd’hui, le sursaut d’orgueil attendu.
A sa création en 1936 Mboro, abrita une station agricole destinée à la production maraîchère et fruitière, Le colonisateur avait fini de dénicher le riche potentiel de la localité. La contrée évolue et fournit au Sénégal, les 80% de ses besoins en production horticole. La Compagnie Sénégalaise des Phosphates de Taiba (CSPT) s’y installe avant la fusion absorption ICS-Taiba devenue les ICS (Les industries chimiques du Sénégal).Puis arrive la GCO/ SA qui se dresse majestueusement dans les prairies de Diogo. Tout cet arsenal agro industriel était de l’époque de la communauté rurale.
2002, Mboro est érigé en commune et perd presque tout son espace. Tout venait de basculer. Même plus de place pour le dépôt des ordures. Mboro étouffe et peine à satisfaire les besoins de ses 30.000 habitants qui vivent sur une superficie de 3,10 km2.
Quelle est la localité qui peut résister à cette incohérence territoriale. A ce découpage qui a tout bouleversé. Mboro en souffre et se cherche toujours. Mais ce qui est fait est fait. Darou Khoudoss Diogo Fass Boy et autres périmètres sont délaissés de Mboro. Les ICS et la GCO changent de tutelle. Mboro est comme un îlot avec une seule voie d’entrée et de sortie. Position difficile pour se frayer le passage. Mais pas question de s’apitoyer sur ce désagrément né d’une situation politique dixit Abdoulaye Ndiaye Ngalgou qui, intrigué par cet environnement peu reluisant, prend le pari de ne pas laisser son Mboro natal sombrer. L’enfant prodige est bien de retour. Certes la localité paye le lourd tribut d’un découpage administratif qui est loin de l’arranger, de la pollution et de la dégradation de son environnement qui ternissent son image, mais pour autant l’espoir est permis. Mboro reste une petite ville côtière du nord-ouest du Sénégal. Un acquis spatial à mettre à profit pour son envol économique tant souhaité. C’est ce chemin là, qu’emprunte
Abdoulaye Ndiaye Ngalgou et sans détours.
Le Mouvement AND- DEFAR (Alliance Nationale pour Développement Durable l’Entraide, la Fraternité et l’Autonomisation des Ressources), la clé de voûte.
Crée par ses soins, le Mouvement AND- DEFAR, entend jouer sa partition au développement socio-économique du pays et des terroirs villageois. Il s’oriente vers l’autopromotion de ses membres. Il sera la clé de voûte qui cherchera des débouchées, des financements de projets pour ses membres mais pour toute autres bonnes volontés qui épousent son idéal. Voilà comment le présentait son président fondateur, lors de son lancement en Janvier 2019 à Tivaouane. Depuis cette date, sans tambours ni trompette Ngalgou junior, poursuit l’aventure. Car pour lui, malgré les rocailles et les obstacles rencontrés, il n’est pas question de faire machine en arrière. Abdoulaye Ndiaye Ngalgou a reçu de ses parents toute leur éducation et toute leur prière pour se tenir debout et participer à la construction nationale. Egalement comme il le répète assez souvent, la bénédiction de son guide et protecteur, feu bien aimé Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amin qui fut tout pour lui, le suit partout. C’est tout cela qui justifie toutes ces bonnes actions au profit des populations. Peut être qu’un jour, il verra ses efforts récompenser, avec une commune émergente. Mboro c’est son âme et la commune doit être réhabilitée.
Cheikh Fall journaliste témoin du temps.