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Amnistie, la loi de la vengeance aiguisée (Collectif non à l’amnistie)
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Amnistie, la loi de la vengeance aiguisée (Collectif non à l’amnistie)

LA LOI DE LA VENGEANCE AIGUISÉE

Comme prévu la proposition de loi plus que impopulaire ,portant interprétation de la loi d’amnistie de 2024 est votée par l’assemblée nationale.
Au moins une chose est claire, qu’il n’y aura pas de justice pour toutes les victimes et une justice appliquée à tous les auteurs d’infractions pénales.

Par contre, cette loi interprétative qui était sensée éclaircir les dispositions de la loi d’amnistie initiale déjà claire la rendue incompréhensible au yeux de l’opinion.
Pire elle en a fait désormais un instrument de vengeance politique et de chantage judiciaire entre les mains du régime Diomaye-Sonko.

Cela est d’autant plus condamnable puisque cette loi ainsi votée met à l’abri toutes poursuites judiciaires des dignitaires du régime. Alors qu’ils font parti des acteurs majeurs des évènements de tout ce qui s’est passé entre février 2021 et février 2024.
La vocation première d’une loi d’amnistie c’est de permettre une réconciliation nationale.Cette nouvelle loi vient de creuser le fossé entre les sénégalais du projet et les sénégalais contre projet.
La majorité parlementaire a osé publiquement consacré sans une once de décence parlementaire, l’impunité en faveur des individus qui ont brûlé , caillassé, et détruit des biens publics comme privés pendant quatre ans ! A côté ceux la nos forces de défense et de sécurité désarmées juridiquement par le même acte parlementaire.
La loi est tout simplement mutée par la majorité parlementaire en un outil de vengeance politique,de chantage judiciaire et de ,discrimination légalisée.

Par conséquent le collectif non à l’amnistie (CNA), appelle toutes les forces vives de la nation à rester vigilant sur les implications et les conséquences qui peuvent être très dangereuses,de cette loi sur la paix sociale de notre nation.
Cela doit commencer par attaquer cette loi discriminatoire impopulaire devant le conseil constitutionnel dans un délai légal de 6 jours.

                                   LE COMITÉ EXCUTIF

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