À quelques encablures de la difficile, mais probable délivrance que tout le monde attendait , certains s’amusent encore à se prêter sans conscience et sans précaution, au cirque loufoque de se faire peur et de faire peur ; En même temps qu’ils font le pari grotesque d’infantiliser et de berner un peuple, qui aura fini depuis belle lurette de les découvrir et de les prendre au sérieux.
Comme si le danger apparent pouvant résulter d’un tel comportement et de tels faits, ne suffisait pas à les effrayer pour les retenir, ni ne constituait une alerte suffisamment sérieuse et grave , pour inciter voire pousser à l’abandon d’un projet aussi cynique qu’incongru, ils poursuivent tête baissée, sans relâche leur entreprise démoniaque de sabordage et de déstructuration . Ils affaiblissent de ce fait sciemment et plus grave encore de manière concertée et planifiée un candidat qu’ils avaient eux mêmes choisi, présentant le meilleur profil et que tous les sondages donnent pourtant gagnant mais dont ils ne veulent manifestement plus . Un candidat qui élu aurait pourtant éviter au pays de balancer dans l’inconnu avec les désappointements et désagréments qui pourraient en découler en tombant dans des bras immatures et revanchards plus soucieux de rendre coup pour coup comme des gamins dans la cour de l’école, que de s’atteler à des actions vertueuses de développement véritable ou de consolidation de la démocratie ou encore de sauvegarde des libertés individuelles.
Mais un candidat qui ne rassure plus face aux préoccupations égoïstes voire égocentriques des siens , de préservation et de perpétuation d’acquis et d’avantages indus , craignant par dessus tout de perdre leur sinécure. Ils se sont peut-être subitement rendus compte mais trop tard de l’incompatibilité d’humeur voire d’un éventuel conflit d’intérêt ressortissant de la difficulté majeure de concilier des positions aussi antagonistes .
L’éthique le bon sens tout comme la morale voudraient que dans de telles situations, l’on assume même la mort dans l’âme, la paternité des choix et responsabilités, en respectant ses engagements initiaux, quoique cela puisse coûter. Il n’est pas exclu en effet, qu’au bout du compte, la raison finisse par l’emporter et ramener les protagonistes à de meilleures dispositions et favoriser finalement des retrouvailles en bonne intelligence, dans une dynamique de coopération et de collaboration fructueuse.
Tout autre comportement surtout celui mise en œuvre à présent et qui se traduit par un lâchage machiavélique du candidat de la majorité au pouvoir est contre productif inefficace et dangereux. Plus grave ,il peut , si l’on n’y prend garde jeter le pays en pâture et nous exposer tous dans une situation explosive incontrôlable totalement incompatible avec les préoccupations des auteurs eux mêmes, et sources de tous les excès et par ricochet de tous les maux. Que dieu nous en garde. Il est encore temps d’arrêter les intermèdes et de se ressaisir pour battre campagne faire vaincre notre candidat et s’asseoir autour d’une table pour aplanir les difficultés. Cela vaut mieux pour tous que de provoquer la défaite de celui ci de perdre le pouvoir avec routes les conséquences fâcheuses qui en découlent et en même temps la maîtrise d’œuvre de notre pays que nous aimons tant.
Ousseynou Kéita