F24 ou l’obsession du pari du désordre et de la subversion (Par Ousseynou Kéita PS)

Lorsque des partis politiques et la société civile dans son entièreté ou fragmentée mutualisent moyens et efforts pour créer un front à objet dissimulé dans un agenda occulte , contre le pouvoir en place dans le  respect de la loi même avec le secret désir de profiter le cas échéant d’éventuelles prébendes, il  est difficile par ce simple fait de leur porter récrimination ou grief .

Quand les mêmes acteurs s’organisent pour se donner les moyens d’empêcher par des voies constitutionnelles ou par celles des urnes la réélection du candidat sortant ou de tout autre candidat ils restent dans leur rôle et rien ne s’y oppose.S’ils s’attellent avec  frénésie empressement et acharnement à leurs activités de communication  même à support d’infox ou de fake News , par le truchement de stratégies savamment concoctées dans le but malicieux et machiavélique de disqualifier irrégulièrement un adversaire politique par les voies consacrées ou conventionnelles ils sont encore dans les limites de l’acceptable.

Si d’aventure ils dérogent à toutes ces règles institutionnelles balafrent  rageusement l’élégance et la bonne tenue républicaine pour s’aventurer dans les sentiers sinueux de la provocation intempestive de l’intimidation agressive insidieusement administrée ou de l’instauration systématique de la peur pour terroriser de simples citoyens , comme si la république n’avait pas les moyens d’assurer la sécurité des personnes des biens et services alors on est dans le doute, l’incertitude, le déni de démocratie et l’ouverture de la boîte à Pandore qui mène à toutes les dérives .

Si en plus le F24 s’arroge le droit en dehors des organes habilités à cet effet, de valider ou d’invalider une candidature sur la base de sa simple interprétation des dispositions constitutionnelles y afférentes , déniant  sans ménagement aux autres le droit d’interpréter différemment les mêmes dispositions ainsi que l’admet tout naturellement la doctrine et que dans ce cas il reviendrait au seul conseil constitutionnel de dicter la bonne interprétation non susceptible de recours, on crée volontairement et à dessein les conditions si on y prend garde de troubles sociaux d’émeutes de déstabilisation et d’insécurité ambiante aux conséquences incalculables.Lorsque par dessus tout , la seule offre politique  du F24 regroupant l’opposition et ses suppôts encagoulés  fantasmant sur l’accès  probable à d’éventuelles stations lucratives , au cas où, se résume au sombre espoir de tirer son épingle du jeu du désordre et de la subversion ainsi installés on comprend  alors aisément la démarche du mouvement tendant à occulter tactiquement le débat sur les avancées réalisées dans tous les secteurs d’activité notamment  , celles relatives ;

⁃ Au désenclavement total de la Casamance par la réalisation du pont de Farafenie , avec son corolaire sécuritaire immédiat, l’extinction de la rébellion et de ses activités connexes , exploitation frauduleuse du bois , et la culture et le commerce illégal de stupéfiants;

⁃ A L’édification du pont de rosso arrivée presque à terme qui en plus de son apport dans la mobilité inter communautaire est un jalon structurel stratégique dans la future coopération énergétique avec notre voisin du nord ; ⁃ A une politique  infrastructurelle ambitieuse et dynamique reliant l’ensemble du pays par un réseau  d’autoroutes et de routes de dernière génération.

⁃ A L’électrification quasi généralisée atteignant les coins les plus reculés et fournie  de manière quasi permanente non stop dans une qualité appréciable ;

⁃ A L’économie qui a résisté aux affres de la Covid et se porte à merveille avec un budget d’environ 6415 milliards et une régularité du taux de croissance de l’ordre de 5,3 pour cent selon l’évaluation du FMI qui place le Sénégal en tête du classement World economics; 

⁃ Aux efforts consentis pour alléger les rigueurs du panier de la ménagère ;

⁃ Les subventions allouées au secteur agricole pour soutenir la production ;

⁃ Les extraordinaires résultats sportifs alors que partout ailleurs en Afrique on assiste à la régression des ténors essoufflés ;Il est évident qu’il serait incongrue dès lors, de demander raisonnablement au président Macky Sall auteur d’un tel bilan qui n’est d’ailleurs pas exhaustif de renoncer volontairement à son droit de briguer un deuxième mandat alors que rien ne le lui interdit ni s’y oppose, et qui plus est , quel toupet ! par une déclaration exige t on , de non candidature pour s’auto disqualifier sachant parfaitement qu’au plan strictement juridique rien n’empêche sa candidature . 

Cette démarche cavalière et maladroite aux allures provocatrices dans un dessein sans conteste subversif ne saurait prospérer. Elle transpire d’ailleurs la peur d’une confrontation à la régulière et cache mal l’inquiétude d’affronter plus fort plus sérieux et plus convaincant que soi .  La candidature de Macky Sall est parfaitement légale. Elle ne saurait souffrir d’aucune controverse. Elle est nécessaire utile et opportune. Elle garantit la stabilité des institutions.

Elle assure la sécurité de l’état des personnes et des biens  face à des débutants en mal de notoriété. Et in fine elle est soutenue et portée par la plus grande coalition jamais réalisée dans ce pays  la coalition BBY.Si le F24 persiste dans ses intentions et dans sa démarche il n’atteindra pas pour autant son objectif car la république fera face , conduite par son chef , adossé aux institutions sécuritaires et soutenu par le peuple pour maintenir l’ordre garantir la sécurité des personnes et des biens et assurer le fonctionnement correct et la continuité de l’état contre toute secousse ou turbulence.

Ousseynou Kéita 

Parti socialiste