Mamadou Dème Président du parti Kissal Sénégal, qui a eu son récépissé depuis 2009, est sur la ligne der départ pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. C’est dans ce cadre qu’il a totalement agréé la décision de dissolution de l’Assemblée Nationale prise par le Président de la République. Selon lui, c’est conformément à ses prérogatives constitutionnelles qu’il a exercé ce pouvoir de dissolution, mettant ainsi fin aux mandats de la législature en cours.
Pour lui, il s’est prescrit le devoir de se battre pour que la diaspora ait son mot à dire à l’Assemblée Nationale, dans toutes les institutions de l’Etat, dans les collectivités territoriales. Ce n’est pas dit-il, les programmes communaux ou départementaux qui font vivre les collectivités territoriaux, mais bien la diaspora.
Il explique que c’est pourquoi, son projet politique prend sa source au niveau des communautés de base, pour promouvoir une dynamique qui remonte, pour rencontrer celle de l’Etat. Et cette inter-communication permettra de créer une dynamique circulatoire du développement, où chacun des acteurs aura sa pat de vérité et la confrontation de ces parts de vérité, va créer un plan de développement assumé, accepté et partagé par tous. D’après lui, cette approche rencontre la philosophie et la théorie du Président Mamadou Dia qui l’a formé, formaté, orienté, ajusté. Elle relève à ses yeux d’une vision de développement de proximité, de démocratie participative, où les populations doivent avoir leur mot à dire, sur ce qui se construit pour elles.
C’est fort de ces considérations, qu’il est d’avis que construire une politique verticale du développement, sans tenir compte des sentiments des populations pour lesquelles elle est réalisée, relève d’une escroquerie politique.