Les règles politiques du Sénégal, par Djibril Bop des œuvres sociales de l’UIDT

En politique, Il y a des moments où l’argument est prospectif et propositionnel car on se lance dans le futur, et en d’autres moments l’argument doit être comparatif et négationniste car, après un vécu et une expérience, il cherche à déterminer ce qui est plus sage et plus bénéfique pour le peuple en une époque donnée ( présentement) et pour le pays ( envisagé dans sa pérennité.)
Cette doctrine , une fois établie et admise , elle devra servir à penser  les principes directeurs des nouveaux réglements intérieurs des écoles sénégalaises.

En effet, les règles nouvelles bien que poliquement et administrativement effectives sont encore dans les ordres du prospectif, du propositionnel et du dubitatif. Qu’adviendra-t-il ?

En tout cas, comparativement aux toutes premières règles édictées en la matière ( datant de 1958, si je ne m’abuse) lesquelles ont été discrètement abandonnées par laxisme ou par ignorance, les nouvelles règles semblent moins sages que les premières en ce que ces dernières( les premières règles)  avaient introduit à l’école publique la laïcité et la neutralité politique au sens optionnel le plus large possible et les y avait maintenues. En plus elles avaient créé la réalité spécifique de l’école privée laquelle est l’expression et l’expérience d’un choix individuel et personnel de la part du parent pour son enfant.
L’école privée catholique est exactement dans son essence le pendant et la réplique du dara coranique.

Comme feu le président Senghor l’a dit : « Gouverner exige de l’autorité, mais légiférer exige de la sagesse  »