Thies24.com en toute responsabilité, en toute humanité, s’émeut avec toutes les composantes de la République, notre République qui nous est commune, après le décès du jeune étudiant Fallou Sène à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal.
L’unanimité s’est faite pour regretter ce douloureux évènement. Parce que ce Fallou est le Fallou de nos frères et sœurs, le Fallou de nos fils et surtout le Fallou à nous tous.
Serigne Fallou parti, sa famille meurtrie, ses frères et camarades étudiants secoués, il reste à chercher, que cela ne se reproduise plus.
Le gouvernement a servi sa version des faits. La plus haute autorité du pays a réagi et donné des instructions, pour que la lumière soit faite sur ce douloureux fait, survenu à un moment où l’on ne pouvait s’y attendre
Et voilà qu’entrent en scène les politiques qui, sautant sur cette funeste opportunité, s’en prennent au Chef de l’Etat, aux forces de l’ordre et politisent le drame. Comme si, pleurer devant le malade, apporte le remède.
Prions pour Serigne Fallou mais, retenons que personne n’aurait plaisir à se retrouver dans la situation ou la posture de ses parents, qui n’ont que leurs yeux pour pleurer.
L’Etat lui, a pris des mesures, mais qui doivent être appliquées. Le Procureur de la République a pris et assumé ses responsabilités régaliennes, que lui confère la République.
Ici et maintenant, nous nous attendons tous, à ce que justice soit faite. Pour réconforter tout le monde et apaiser cette tension récurrente qui, par soupçon, est répandue par des politiques et des syndicaux.
Ce Sénégal qui est nôtre, ne souhaite ni ne mérite l’enlisement dans la boulimie « pouvoiriste » et le sectarisme défavorisant.
Aujourd’hui on est en face d’une reproduction du schéma de mai 68. Et les manipulateurs continuent par leurs moyens et leurs funestes idées, de manipuler le peuple des innocents, des sages surtout et des non-initiés pour…….le pouvoir.
De sa manière, chacun y va. Comme si ce pays, le nôtre, doit être entre les mains de « Seigneurs des lieux dont on ignore le compte ». Allons en campagne, dans la campagne des véritables ruraux, nous allons sans doute y découvrir des choses que nos super-salons de luxe ne nous permettent même pas d’entrevoir.
Voilà que la chronique s’interrompt par le décès d’un valeureux homme, ci-devant Commandant, Officier de Police, Commandant du Cops Urbain. Georges Faye nous a quittés. Pour sa bonté, son humanisme tout naturel, thies24.com s’associe à la profonde douleur de ses proches et prie pour le repos de son âme. Ainsi va la vie.
Pour autant rappelons-nous toujours que le « ventre est encore fécond, d’où est sortie la bête immonde »…Retenons-nous alors. Nous tous.
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