A thies24.com, il est de coutume d’agir en bons croyants, pour compatir à la douleur des autres. Nous devons donc, dans la même foi, nous associer à la famille de Habib Faye, de Youssou Ndour et de l’ensemble de son groupe, après la disparition de cette virtuose, qu’est ce multidimensionnel instrumentiste et producteur. Un homme de Valeur comme beaucoup d’entre nos compatriotes à qui, toute la République dans toutes ses composantes des plus prestigieuses, a rendu hommage. C’est rassurant, réconfortant. Même dans la douleur. « Merci Habib » comme l’a si bien titré un confrère.
Cependant, devant l’évidence, on se plie. Se plier étant faire face à la réalité. Et cela nous ramène à la résolution de la crise scolaire, par la volonté politique et la bonne volonté des acteurs. Nous ne pouvons et ne devons que nous en féliciter.
C’est encore une fois, la preuve que nous pouvons toujours nous en sortir par la stricte volonté d’échanger et de taire nos passions. Avec l’espoir de croire en d’autres ententes.
Ce 1er Mai 2018 a été quand même un tant soit peu exceptionnel. Les syndicats ont exposé leurs doléances. La CNTS/FC de Cheikh Diop a fait un peu front de ce cas des professeurs du Lycée Kennedy, restés 62 mois sans salaires. Ce qui certainement a fait tilt. Les Industries minières, les ICS ont aussi fait tilt. Mais l’Etat n’a pas fait sourde oreille.
Il a rallié les mouvements travailleurs, surtout ceux enseignants. Sans faiblesse, mais avec un appel à l’impératif de sérénité et pour le maintien des équilibres.
Seulement, comme toutes les fois, le sel s’associe aux progrès. Pour les assaisonner de son goût amer qui, ne l’oublions pas, révèle tous les autres goûts.
C’est pour dire que la décision prise de rebaptiser l’ex Place de France, au nom de l’ex Président du Conseil de la République Mamadou Dia est salutaire à plus d’un titre. Elle répond à une nécessité historique et se conforme à la dialectique.
On peut l’aimer ou pas, le Maire de Thiès s’adapte à son époque et consigne le passé dans son agenda. Voilà qu’il nous relance dans l’émergence, avec son souhait d’une ville de Thiès nouvelle. C’est à saluer par tous les Thiessois. Encore que, nous aurions bien aimé, qu’avec les autres acteurs politiques, qu’un modus vivendi puisse être trouvé et même sacralisé vers un Thiès de tous les Thiessois. Et sur l’essentiel des priorités.
L’on ne saura cependant réussir à l’atteinte de cet idéal sans la sécurité, surtout routière. L’indiscipline sur la nationale1 et les grands axes est simplement indicible. La balle est dans le camp des autorités. Pour nous protéger.
Il reste une leçon à retenir : les scénarii catastrophes peuvent ressembler aux synopsis des films projetés, mais pas forcément au réel. Ce qui peut sembler dire que le réel s’impose toujours.
Ce qui est prévu peut toujours ne pas avoir lieu et quand ce qui est possible ne rejoint pas l’impossible, le stop s’impose.
Notre Sénégal est le nôtre et nous impose d’être ensemble. Arrêtons encore une fois la calomnie, la médisance et l’injure, parce que c’est du puéril, pour ne pas dire de l’inutile.
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