PASTEF Tivaouane s’indigne face « aux agissements récents du Maire Demba Diop »

COMMUNIQUE DE PRESSE
PASTEF Tivaouane exprime sa profonde indignation face aux agissements récents du Maire Demba Diop, qui, sous le prétexte de désengorger les artères principales de notre ville, a procédé à la destruction d’installations et de commerces appartenant à des citoyens, sans respecter les procédures légales requises par les autorités
étatiques.

Nous tenons à manifester notre soutien effectif aux victimes de ces opérations de sabotage ou de désordre organisé, menées par un système mafieux entretenu par une gestion municipale malsaine et contre-performance en place depuis plus de deux ans. Ces actions, exécutées dans l’unique but de masquer l’absence de bilan tangible, s’acharnent injustement sur des citoyens à qui cette municipalité ne doit que des excuses face à leur incapacité manifeste à prendre en charge les enjeux de la croissance urbaine galopante de Tivaouane.

Gouverner, c’est anticiper, planifier, se concerter avec ses mandants ; c’est aussi être responsable en reconnaissant ses limites et ne pas verser dans la manipulation pour les camoufler. Depuis l’arrivée de cette nouvelle municipalité, la commune de Tivaouane est à nouveau confrontée à des problèmes fonciers, générant un climat de tension sociale et des risques de conflits. Le Maire Demba Diop, opérant dans une opacité totale, a entrepris des
Commune de Tivaouane désaffectations de parcelles, qu’il réaffecte ensuite sans respecter les procédures légales et en l’absence d’une commission régulièrement constituée. Il est essentiel de rappeler que toute procédure de
désaffectation ou de réaffectation de parcelles de terrain doit respecter un cadre légal strict, garantissant transparence et équité, afin d’éviter toute injustice.


Ces événements s’inscrivent malheureusement dans une série d’exactions commises par les différents maires et leurs collaborateurs, des pratiques qui, hélas, se multiplient et érodent la confiance des citoyens dans leurs institutions locales. Enfin, nous appelons les services de l’État à se saisir de cette question et de veiller au strict respect des normes légales établies. Nous comptons user de notre droit consacré de saisine des autorités compétentes pour faire respecter, dans les meilleurs délais, les droits des citoyens victimes de ces agissements.


Tivaouane, le 18/08/2024

La Section communale