Le Sénégal doit se doter d’institutions efficaces et adaptées ; tout comme elle a besoin de dirigeants dans la politique, les affaires et la société, qui soient disposés à se comporter d’une manière démocratique et responsable.
L’avenir, comme toujours, comporte des incertitudes. Cependant, bien des tendances qui détermineront les perspectives de notre pays sont déjà perceptibles aujourd’hui. Si nous sommes perspicaces dans nos analyses, nous devrions déjà être en mesure d’identifier les opportunités que nous offre l’exploitation de nos différentes ressources naturelles. Les informations disponibles donnent à penser qu’au cours des prochaines années, l’Afrique aura toutes les chances de réaliser son ambition de créer une zone économique dynamique, diversifiée et compétitive, dans laquelle des sociétés pacifiques, stables et dynamiques ne connaîtront plus la pauvreté.
Le Sénégal devrait bénéficier de cette montée en puissance du continent africain en revalorisant les secteurs de l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’aquaculture, l’agroalimentaire mais et surtout propulser notre pays vers l’industrie pharmaceutique et le développement technologique.
Ainsi avec une vision optimale par des réformes institutionnelles et une orientation stratégique des politiques publiques, nous pouvons atteindre les objectifs d’émergence et mettre le pays définitivement sur l’orbite de son rayonnement économique.
Le premier devoir est de redonner de l’espoir, de convaincre les Sénégalaises et les Sénégalais qu’il est non seulement possible mais surtout urgent d’aller vers l’avant en promouvant davantage notre modèle démocratique par un équilibre institutionnel.
C’est pourquoi aussi, nous avons l’ardente obligation d’agir. Ce n’est ni dans l’immobilisme, ni dans la nostalgie, que nous retrouverons une nouvelle communauté de destin. C’est dans la lucidité, dans l’imagination et dans la fidélité à ce que nous sommes.
Le respect, la tolérance, l’esprit de dialogue s’enracineront aussi avec la connaissance et la compréhension de l’autre, vertus auxquelles chacun d’entre nous doit attacher la plus grande importance.
L’objectif c’est de faire comprendre aux jeunes concernés les enjeux de la situation et de les protéger contre les influences et les passions qui, loin de les libérer ou de leur permettre d’affirmer leur libre arbitre, les contraignent ou les menacent.
Enfin, notre engagement pour sauvegarder les acquis démocratiques doit nous conduire à nous engager résolument surtout en faveur des jeunes. Cet engagement citoyen est de ceux qui vont dessiner le visage du Sénégal de demain.
On doit s’opposer à tout ce qui sépare, à tout ce qui retranche, à tout ce qui exclut ! La règle, c’est la mixité parce qu’elle rassemble, parce qu’elle met tous les individus sur un pied d’égalité, parce qu’elle se refuse à distinguer selon le sexe, l’origine, la couleur, la religion…
Chacun doit en prendre conscience et agir dans ce sens. Notre pays, chacun doit en être fier. Chacun doit se sentir dépositaire de son héritage. Chacun doit se sentir responsable de son avenir.
Sachons transformer les interrogations d’aujourd’hui en atouts pour demain. En recherchant résolument l’unité dans nos cœurs. En confirmant notre attachement à un intérêt commun, ouvert et généreux. En faisant mieux vivre l’égalité des chances, l’esprit de tolérance, la solidarité.
Une mobilisation citoyenne et républicaine est la seule chance pour que notre pays ne soit pas plongé dans une faillite morale, économique et sociale.
J’appelle tous les citoyens à venir construire ensemble le projet d’une Assemblée Nationale plurielle et démocratique pour, le renforcement de l’Etat de droit, le contrôle de l’action gouvernementale par une gestion transparente et efficace répondant aux priorités des populations et la préservation de la stabilité et de la cohésion nationale.
Donnons un nouveau souffle à notre pays en lui dotant d’une représentation nationale responsable qui prendra en charge les préoccupations majeures des populations pour un essor économique, social et environnemental!
MASSAER GAYE.