Sheikh Mamadou Dieng fusille l’opposition
» Des experts de la contorsion politique avec des alliances contre – nature »
Le nouveau référentiel des politiques publiques présenté récemment par le Gouvernement répond bien à la promesse de politique de rupture donnée par le Président Bassirou Diomaye Faye lors des dernières élections présidentielles de mars 2 024. Désormais, c’est donc un horizon élargi à 2 050, avec un plan d’action quinquennal qui définit les fondements d’une nation souveraine et réconciliée avec elle-même, qui s’offre à notre pays.
Il convient dès lors de comprendre qu’il y’aura beaucoup de grains à moudre, pour une démocratie véritablement représentative. En effet le Parlement, à côté d’une Administration performante et recentrée autour de ses missions essentielles, aura en l’occurrence un rôle central à jouer dans l’évaluation et le suivi des politiques à mener. C’est peut être la raison pour laquelle 41 listes, c’est à dire des centaines de sénégalais, vont briguer les suffrages de leurs concitoyens, pour faire partie des 165 Députés à élire. Ainsi sur ce terrain, il va s’affronter trois séries de motivations pertientes qu’il convient de bien distinguer. La première motivation sera celle de ceux qui ne voit rien d’autres que les avantages et qui sont réels et le prestige de la fonctions de Deputé. Le haut salaire, le régime exorbitant par rapport au droit commun du régime de retraite, sont ainsi les objectifs les plus recherchés.
La seconde motivation concerne les visés par l’inevitable rédhition des comptes. Il s’agit des prédateurs du regime sortant actuellement aux abois et qui recherchent l’immunité parlementaire ou l’évitement de la Haute Cour de justice. Ils sont devenus les nouveaux experts de la contorsion politique, avec les alliances contre-nature les plus inimaginables.
Il y’a enfin la dernière catégorie des résistants au régime de Macky Sall, ceux-là mêmes qui, à côté des militants du Pastef, ont consenti les sacrifices nécessaires à la chute du régime criminel sortant.
Il s’agira donc pour le 17 novembre prochain, de parachever la rupture, par un vote franc et massif auquel notre Parti, Arc en ciel-Ëlëg sibiir, va jouer le rôle qui devra être le sien .
Il ne s’agira plus à partir de maintenant de dénoncer une incapacité mais à organiser l’avenir . Quand, selon le mot de Gramci, « le vieux meurt et que le neuf hésite à naitre », il faut planter profondément les racines du « Baobab de l’espoir ». Ces élections seront le grand challenge à remporter !
Sheikh Mamadou Dieng
Président Ëlëg sibiir